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  • Fiche militaire

    N'Doye Momad

    Acte de décès - Archives municipales de Lyon

     


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  • Le Progrès, mercredi 12 novembre 2014

    Dans la Presse

    Thibaut Poirot, "Un 11-Novembre, de la mémoire à l’histoire", LeMonde.fr

    (...) Pour qui suit un peu les sites, les comptes Twitter ou les blogs spécialisés nés pour les commémorations, le centenaire donne lieu à quantité d’initiatives qui sont non seulement « touchantes » parce qu’elles brisent l’anonymat des soldats, mais aussi qui construisent un savoir commun dans ses objectifs. (...)

    En cela, l’initiative de la Mission du centenaire pour mettre en avant quantité de projets pédagogiques reste comme un élément central après un an de commémorations. Il est pour le moins essentiel de noter la grande présence tout au long de la journée d’hommages au 11-Novembre de nombreux élèves et de leurs enseignants venus de toute la France. Le dessin, la musique, la création numérique convergent vers ce même but essentiel : celui de faire comprendre la guerre. (...)

    Comment chercher des informations sur un soldat ? Comment trouver des informations sur « l’arrière », la vie des femmes, des enfants, des ouvriers ? Comment recouper des sources parfois contradictoires ? Comment rendre intelligible des moments et des expériences si éloignés de nous dans le temps ? Comment adopter une distance critique nécessaire pour mieux comprendre pourquoi la Grande Guerre parle autant à notre présent ?

    Celles et ceux qui aujourd’hui doutent de l’éducation et des enseignants devraient se pencher sur la manière dont se fabrique ce savoir, où les élèves ne sont pas seulement des spectateurs passifs d’une commémoration mais des acteurs pour construire l’histoire comme élément d’une transmission.

    L’histoire se transmet, c’est la grande leçon du centenaire. (...)

    Article complet :
    http://www.lemonde.fr/centenaire-14-18/article/2014/11/12/un-11-novembre-de-la-memoire-a-l-histoire_4522554_3448834.html


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  • Préparation à la représentation du lundi 21 novembre 2014,
    « Des inconnus chez moi », Compagnie La Poursuite,
    d'après le livre de Lucie Cousturier

    Les Camps de Fréjus-Saint Raphaël pendant la Première Guerre mondiale


    Au cours de la Première Guerre mondiale, plus de 230 000 soldats d'Afrique subsaharienne furent mobilisés :
    - 190 248 d'Afrique Occidentale Française et d'Afrique Équatoriale Française
    - 41 355 de Madagascar
    - 2 434 Somalis et Comoriens.

    Le choix de Fréjus-Saint-Raphaël - Une fois décidé l'envoi en France métropolitaine de tous ces bataillons, il fallut trouver des sites favorables à leur accueil. Le choix de Fréjus Saint-Raphaël découla de plusieurs facteurs. Les avantages du site n'étaient pas négligeables. Les conditions naturelles étaient favorables à l'accueil de troupes coloniales : le climat sain et peu humide. L'hiver était beaucoup moins rude que dans le nord de la France : les Sénégalais pouvaient y être logés durant cette période.
    L'Armée appréciait aussi le fait que la ville fut desservie par le chemin de fer. Autre avantage, la proximité de Marseille, un des ports de débarquement des troupes, qui réduisait le temps de transport. Enfin le territoire communal très étendu et peu urbanisé ménageait de grands espaces de manœuvres aux militaires.

     

    Extraits du livre

    Embarquement de tirailleurs sénégalais à Fréjus pour le front en 1915

    La capacité d'accueil de ces camps atteignit 40 000 hommes à la fin du conflit.

    Pour quels bataillons ? Le site varois accueillit tous les types de bataillons coloniaux : Les bataillons "de marche" ou de "première ligne" ; Les bataillons de renfort ; Les bataillons d'étapes ; Les bataillons de dépôt.
    La garnison de Fréjus était composée du 73e BTS ou "Bataillon de Dépôt des Indigènes des Camps de Fréjus" (BDICF), qui fut certainement créé en avril 1916. Il était composé de soldats de toutes origines, groupés dans des compagnies distinctes. Il est possible de recenser 31 compagnies différentes : douze sénégalaises ; neuf malgaches ; trois indochinoises ; une somalis ; une canaque et une compagnie de mitrailleuses (toutes ces compagnies ne furent pas en service simultanément.) En août 1917, ce bataillon fut rejoint par le 72e BTS formé de quatre compagnies, il ne comptait que des Sénégalais.

    L'Hivernage - Dès l'hiver 1914, les tirailleurs (souvent récemment recrutés et à peine entraînés), sont retirés du front parce qu'ils souffrent, plus que les autres, des conditions climatiques. C'est la pratique dite « de l'hivernage » qui se développa à partir de 1915. Les tirailleurs sont installés dans des camps, essentiellement à Fréjus-Saint-Raphaël, où ils suivent un entraînement intensif et des cours de français simplifié.
    Par exemple, au cours de l'hiver 1916-1917, près de 30 000 hommes furent accueillis dans les camps du Sud-Est : 5e, 6e, 27e, 28e, 29e, 32e, 36e, 45e, 52e, 66e, 67e, 68e, 69e, 70e, 71e, 74e, 78e, 80e BTS, le bataillon somalis et les bataillons malgaches et indochinois.

    Composition des camps - Tout au long de la guerre, l'armée édifia à Fréjus -Saint-Raphaël un immense complexe militaire comprenant des camps d'hébergement, des bâtiments pour la logistique, des hôpitaux, des champs de manœuvre et de tir.
    C'est au début de l'année 1915 que l'armée décida de loger des troupes coloniales à Fréjus. Les premières réquisitions de terrains furent effectuées en mars, dans le quartier des Sables.

    « Nous nous rendons en famille dans l'une des régions condamnées. C'est un bois d'oliviers quinze fois centenaires et aussi d'antiques genévriers (…) or, voilà que dans cette matière d'apparence intangible, immortelle, les équipes de l'entreprise militaire se sont engagées. Nous les voyons arracher les cistes qu'ils amoncellent, nous les voyons s'attaquer aux vieux arbres (…) Après la dévastation de la forêt, la laideur des baraquements de leurs camps et de leurs hôpitaux(...) »
    in Lucie Cousturier, pp. 7-8

    Le camps était situé sur le bord de mer, non loin du cours d'eau de la Garonne, séparant Fréjus de Saint-Raphaël.Constitué surtout de tentes rondes "marabout" caractéristiques, il formait avec le centre d'Aviation Maritime tout proche, un pôle militaire groupé dans un quartier peu urbanisé. Après l'ouverture de nouveaux camps en 1916, il fut principalement utilisé par le 73e BDICF.

    L'ensemble des camps construits au cours de la Guerre fut réparti sur trois sites principaux autour de Fréjus et Saint-Raphaël. L'agencement des camps était relativement similaire, excepté le camp des "Sables" constitué de tentes.

    Extraits du livre   Extraits du livre

     


    Les autres camps étaient équipés de grands bâtiments en bois appelés "baraques Adrian". Le logement de l'effectif d'un bataillon de première ligne (1 000 hommes) nécessitait une
    vingtaine de ces baraques, d'une capacité de 56 hommes chacune.
    L'intérieur des baraquements était sommaire. Les soldats dormaient à même le sol, sur des litières rembourrées de paille ou, lorsque cette matière marquait, de fougère, de mousse et même parfois d'aiguilles de pin... Le sol des camps était en terre battue.
    Chaque camp disposait de l'eau courante provenant de la Siagnole, la source approvisionnant Fréjus. Des douches étaient disponibles dans chaque camp.

    Extraits du livre

     


    Nourrir les soldats Il fallait aussi nourrir ces milliers d'hommes. Certains camps disposaient d'un bâtiment qui faisait office de salle de repas, avec des cuisines à l'arrière. Pour les autres, c'était la cuisine ambulante, la fameuse "popote".

    Extraits du livre

    Au début, l'ordinaire du soldat n'était pas bien fameux : "une gamelle de riz où se perdait une minuscule portion de viande". Ce repas était peu riche en calories. Un meilleur service de ravitaillement permit cependant d'améliorer la situation. Outre les arrivages par train, l'armée passait des contrats avec les fournisseurs régionaux. La viande était retirée par chaque unité
    aux abattoirs des deux communes, les repas étant préparés au sein même des bataillons. Les deux abattoirs furent régulièrement agrandis durant le conflit, pour faire face aux besoins des troupes toujours plus nombreuses.

    Extraits du livre

     

    Sources :

    - Laurent MIRIBEL, Les camps de troupes coloniales de Fréjus-Saint-Raphaël durant la Première Guerre mondiale, Mémoire de Maîtrise, Faculté des Lettres de Nice
    - Sandrine LEMAIRE et Eric DEROO, Histoire des Tirailleurs, Seuil, 2010

    R. SIRUGUE


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  • Antananarivo, Ambatobe,
    Lycée Français de Tananarive
    le 4 novembre 2014

    Objet : Tirailleurs malgaches

    Chère classe de 3°4,


    Nous acceptons volontiers de travailler et de participer à votre travail concernant les tirailleurs malgaches.

    Pour pouvoir effectuer nos recherches, nous aurons besoin de noms des tirailleurs ayant habité aux environs d’Antananarivo, car nous ne pouvons pas nous déplacer en province en cours d’année scolaire pour nous renseigner sur ceux qui habitaient loin.

    Afin de nous documenter un peu plus sur ce sujet, certaines informations essentielles nous manquent encore :
    - Combien de malgaches sont morts lors de ces combats ?
    -Pourquoi des malgaches sont-ils enterrés dans une nécropole française , pourquoi les corps n'ont-ils pas été rapatriés à Madagascar ?
    -Pourquoi les français ne se sont-ils renseignés que hâtivement sur les soldats malgaches ?
    -Une fois enrôlés, les tirailleurs rescapés étaient-ils obligés de revenir à Madagascar ou avaient-ils le choix de rester en France ?
    Pouvez-vous nous préciser également quels renseignements vous manquent ?

    Nous vous remercions d’avance pour vos réponses.


    Anaïs, Héloïse, Lova, Jérémy et Léo, au nom de la 3°1 du LFT .


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  • Bonjour,

    Nous sommes la classe de 3°4, du collège Boris VIAN, de Saint-Priest. C’est une ville proche de Lyon.

    Cette année, nous travaillons sur un projet lié au centenaire de la Première Guerre Mondiale.
    Ce projet est parti d’une visite de la Nécropole de la Doua (Villeurbanne). C’est un lieu où sont inhumés les soldats morts pour la France. Au milieu de toutes ces tombes, notre attention a été attirée par les sépultures des tirailleurs malgaches et sénégalais.
    L’histoire de ces tirailleurs nous intéresse parce qu’elle est incomplète. Tout ce qu’il reste d’eux c’est des tombes et des fiches militaires, incomplètes et approximatives.

    Nous aimerions honorer leur mémoire en retraçant leur vie, leur parcours et en s’interrogeant sur les hommes qu’ils ont été. Pour cela, nous allons faire des recherches, fouiller dans le passé et les archives. Mais cela ne suffira pas à reconstruire leur histoire.

    Si nous vous écrivons aujourd’hui c’est parce que nous avons besoin d'être en relation avec des élèves de Madagascar, afin d’enrichir notre projet grâce à vos connaissances.
    Votre aide nous serait très précieuse pour avoir des informations sur les tirailleurs Malgaches, sur leur environnement au début du XXème siècle, sur leurs conditions de vie et la manière dont ils ont été recrutés.

    Êtes-vous intéressés par notre projet et acceptez-vous d’y participer ?

    Nous vous remercions d’avance pour votre aide !

    Bien à vous

    Camila, Sabrina,Suanita,Nassim et Hugo pour la classe de 3°4


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  • Tirailleurs identifiés par les élèves grâce au site http://www.memorial-genweb.org

     

    BAUGA KONE

    Date du décès : 03/05/1919 / Autres informations : 50e RTS (Rang C 1, tombe 7)

     

    COUGOUROU ABDOUR HAMAN

    Date du décès : 25/10/1917 /Autres informations : Travailleur Sénégalais (Rang C 1, tombe 20)
    dossier personnel

     

    FASSOU KONDÉ

    Date du décès: 03/10/1916 / Autres informations: 4e TIR (Rang B 17, tombe 63)
    dossier personnel

     

    FOURAMENIAKU Dieke

    Date du décès : 04/08/1918 / Autres informations: 43e RTS (Rang B 8, tombe 17)
    dossier personnel

     

    DIOP GALO

    Date du décès : 10/07/1917 / Autres informations : 5e C (Rang C 1, tombe 23)
    dossier personnel

     

    KALIFFA COULIBALY

    Date du décès : 18/08/1918 /Autres informations : 12e SEM (Rang B 13, tombe 69)
    dossier personnel

     

    KONE-TINE

    Autres informations : Tir. Sénégalais (Rang B 15, tombe 63) / Date du décès : 24/07/1917

     

    KORISAKA

    Date du décès : 17/04/1918 Autres informations : Sec. Cie INF (Rang F 1, tombe 43)

     

    KOUNOU

    Autres informations : 2e SEM (Rang C 1, tombe 16) / Date du décès : 02/05/1918
    dossier personnel


    ANOUNOU COULIBALY

    Autres informations : 36e RTS (Rang B 9, tombe 69) / Date du décès : 10/10/1916
    Dossier personnel


    N' DOYE MOMAR

    Date du décès : 13/11/1916 /Autres informations : 5eC (Rang C 1, tombe 32)
    dossier personnel

     

    BAKARY Keita

    Date du décès : 1914 / Autres informations : 3e RTS (Rang B 4, tombe 62)

     

    TOUSMA NENTIEMA

    Date de décès : 28/02/1919 / Autres informations : 53e BTS (Rang C 1, tombe 10)
    dossier personnel

     

    RAPAOLY

    Date du décès : 1918 / Autres informations : 18° BTM (Rang A 8, tombe 22)
    dossier personnel

     

    RAAMIZAFI Vincent

    Grade, unité : Caporal / Date du décès : 01/09/1919

    Carré, rang, tombe : (Rang A 5, Tombe 45)

     

    RAINILAHY

    Date du décès : 18/05/1918 /Autres informations : 141e RA (Rang A 5, tombe 4)

     

    OUALI DIONE

    Date du décès : 29/08/1917 / Autres informations : 2e Bat . Sénégalais (Rang C 1, tombe 26)

     

    LALLE MONBILA

    date du décès : 05/02/1919 / Autres informations : 61e BTS
    Inhumé au Mausolée de Saint-Genis-Laval
    dossier personnel

     

    SEHI

    Date du décès : 25/07/1918 / Autres informations : 26e SEN (Rang B 9, tombe 10)
    dossier personnel

     

    YERA TALLA

    Date de décès : 23/12/1918 / Autres informations : 69e BTS (Rang B 20, tombe 35)

     

    TAIBA-BENATE

    Date du décès : 08/08/1914 / Autres informations : 65e Cie S (Rang A 13, tombe 36)

    ATTENTION - Erreur sur le site Geneweb : Il s'agit apparemment d'un soldat originaire de la Côte d'Ivoire, qui est mort à Oullins (Rhône) le 09/08/44 et non le 08/08/1914.

    A suivre...

     


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